Ce dimanche 19 septembre une trentaine de personnes étaient présentes devant le café historique "chez Berlioz" pour un parcours de 8kms, ludique, permettant de découvrir la grotte des fées, des fayes ou encore des effayes.
Michèle Berlioz a présenté l'histoire de ce café historique, ainsi que la vie au village il y a quelques années, ensuite Monique Della-Schiava et Chantal Folliet ont apporté les commentaires relatifs à la grotte et Nicolas Greff a su intéressé les participants sur l'évolution de la nature dans la partie sèche du sentier botanique.
On raconte qu’en ces temps la grotte était le refuge des esprits issus des croyances et de la sorcellerie très répandue parmi les populations de cette époque.
Les sorcières et les fées y avaient élu domicile ne se montrant que par leurs apparitions de temps en temps, toujours la nuit et à la pleine lune de la St Jean. Cette caverne mystérieuse fut appelée « Trou des Fées ». On pouvait voir ces sorcières errer dans la plaine ou contre bas, laissant traîner sur les champs la longue traîne de leur robe qui comme un voile léger ondulait au moindre souffle du vent.
Il paraîtrait qu’elles étaient susceptibles de jeter des sortilèges suivant leur bon gré. Les gens les craignaient tant la superstition était grande à cette époque.
Cet état d’esprit ne disparu qu’avec l’institution des écoles, les progrès de la science et les connaissances acquises par l’homme qui petit à petit expliquèrent l’origine de ces phénomènes, ma foi bien naturels.
L’histoire des sorcières du « trou des fées » peut s’expliquer ainsi. D’abord une question se pose ? Pourquoi leurs apparitions se manifestent elles toujours l’été et par la pleine lune ?
Cette raison est bien simple et relève des sciences naturelles les plus élémentaires. Vous allez comprendre : dans la journée les sols humides sont chauffés par les rayons ardents du soleil évaporant ainsi une certaine quantité de vapeur d’eau.
Cette vapeur d’eau au contact de la fraîcheur de la nuit condense et forme de petits nuages de brouillard qui planent sur les champs et les prairies en s’effilochant poussés de ci de là par la brise nocturne.
Pourquoi par la pleine lune ? parce que seul à ce moment la lumière est suffisante pour les distinguer et leur donner cet aspect qui les fait ressembler à une robe de mariée qui ondulerait au dessus des champs au gré du vent.
Vers 15heures, les participants revenaient au poinr de rassemblement après avoir passé une agréable journée, qui avait épuisé quelques jeunes enfants.